Lors de la première conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique, qui s’est tenue à Sotchi, la République démocratique du Congo (RDC) et la Fédération de Russie ont franchi un cap important en signant un mémorandum d’entente sur les consultations politiques. Ce geste fort témoigne de la volonté des deux nations de renforcer leurs liens et d’approfondir les dialogues autour de sujets stratégiques. L’ambassade de la RDC à Moscou a salué cet accord, signe d’un nouvel élan dans les relations bilatérales, ce dimanche.
La ministre d’État des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayikwamba Wagner, a rencontré à cette occasion son homologue russe, Sergueï Lavrov. Mme Kayikwamba a souligné le rôle majeur que la Russie joue dans la recherche de solutions durables aux défis sécuritaires de l’Est de la RDC. Le soutien constant de Moscou témoigne de son intérêt pour la stabilité régionale, un facteur essentiel pour renforcer la position de la RDC auprès de ses partenaires internationaux.
Profitant de cette rencontre, la ministre congolaise a invité Sergueï Lavrov à se rendre en 2025 à Kinshasa, pour la célébration du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de la RDC. Cet événement marquerait une étape historique dans l’amitié entre les deux pays, une relation qui remonte aux premières années de la RDC post-indépendance. Une telle visite serait un symbole fort de coopération, favorisant des échanges économiques, culturels et politiques plus étroits.
Avec la signature de ce mémorandum, la RDC et la Russie ouvrent une nouvelle ère de coopération stratégique. Ce partenariat pourrait jouer un rôle clé dans le développement et la stabilité de la région, permettant à la RDC de bénéficier de l’expertise russe dans des domaines cruciaux tels que la sécurité, l’énergie et les infrastructures. En outre, cette alliance s’inscrit dans la stratégie de la Russie visant à consolider son influence sur le continent africain, répondant aux enjeux géopolitiques contemporains.
Munguiko Masudi Olivier