Les Jeux Paralympiques de Paris 2024, un événement mondial célébrant la détermination et l’excellence des athlètes en situation de handicap, ont pris une tournure inattendue pour la République Démocratique du Congo (RDC). Trois de ses représentants, Emmanuel Grâce Mouambako, son guide Sharon Victor Loussanga, et Mireille Nganga, sont portés disparus depuis leur participation à la compétition. Leur disparition, survenue au cœur de cette grande rencontre sportive, suscite une vive inquiétude tant au sein de la délégation congolaise qu’à l’échelle internationale.
Emmanuel Grâce Mouambako, âgé de 35 ans, faisait partie des espoirs paralympiques de la RDC. Accompagné de son guide Sharon Victor Loussanga, le duo était salué pour ses performances remarquables lors des qualifications pour les Jeux Paralympiques. Ils incarnaient non seulement la détermination, mais également l’espoir d’une meilleure visibilité pour les athlètes paralympiques congolais. Quant à Mireille Nganga, âgée de 48 ans, elle s’était également imposée comme une athlète chevronnée, pleine de talent et de persévérance, dont la participation à Paris 2024 était attendue avec fierté.
Le 3 septembre 2024, ces trois athlètes n’ont pas regagné leur logement après leurs épreuves. Les responsables de la délégation congolaise ont rapidement signalé leur disparition aux autorités françaises et au Comité International Paralympique (CIP). Selon les premières informations, ils auraient quitté le village paralympique de manière imprévue, et depuis lors, leurs traces se sont évaporées.
Les raisons exactes de leur disparition restent inconnues, et plusieurs hypothèses sont avancées. Certains craignent que les athlètes aient pu être victimes d’un incident ou d’une manipulation malveillante. D’autres spéculent qu’ils pourraient avoir pris la fuite pour demander asile en Europe, une pratique qui, bien que rare, a déjà été observée chez certains sportifs africains lors de compétitions internationales.
La disparition de ces athlètes a provoqué un véritable choc en RDC. Le ministère des Sports congolais, par la voix de son porte-parole, a exprimé son « profond désarroi » face à cette situation préoccupante. Une enquête conjointe entre les autorités françaises et les services diplomatiques congolais a été immédiatement lancée pour retrouver les trois athlètes disparus. Les services de sécurité du village paralympique sont également impliqués pour tenter de retracer les derniers mouvements des disparus.
La communauté sportive internationale a aussi réagi, appelant à une mobilisation rapide afin d’assurer la sécurité des athlètes. Les médias, les associations de défense des droits des athlètes ainsi que les organisations paralympiques suivent de près les développements de cette affaire.
Les familles d’Emmanuel Grâce Mouambako, Sharon Victor Loussanga, et Mireille Nganga vivent dans l’angoisse et l’incertitude, espérant un dénouement heureux à cette situation dramatique. Elles ont lancé des appels à l’aide auprès de la communauté internationale, sollicitant le soutien des ONG et des médias pour renforcer les efforts de recherche.
La République Démocratique du Congo, à travers ses représentants diplomatiques en France, a réitéré son engagement à faire tout ce qui est en son pouvoir pour retrouver ses athlètes. Le gouvernement congolais a aussi exhorté la communauté internationale à redoubler d’efforts pour garantir la sécurité de ses ressortissants, en particulier dans le contexte de ces Jeux.
Munguiko Masudi Olivier