Le procès des présumés auteurs de la tentative de coup d’État du 19 mai dernier à Kinshasa s’est ouvert ce vendredi à la prison militaire de Ndolo. Sous une tente érigée sur l’esplanade de la prison, les 52 prévenus sont présents, marquant le début d’une procédure judiciaire d’importance majeure pour la République Démocratique du Congo.
Parmi les prévenus, on compte également le nom de Christian Malanga, leader du groupe, bien qu’il ait été tué le jour de l’attaque du Palais de la Nation. Avec son nom inscrit, le total des accusés s’élève à 53. Marcel Malanga, un autre membre clé, ainsi que l’analyste belgo-congolais des questions sécuritaires et militaires Jean-Jacques Wondo, figurent parmi les accusés. Quatre femmes sont également présentes parmi les prévenus, soulignant la diversité des profils impliqués dans cette affaire.
La sécurité autour du lieu est renforcée, avec la présence de l’Auditeur général des Forces Armées de la RDC (FARDC), Likulia Bakumi. La Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC) assure la diffusion en direct de l’audience.
Les 53 accusés font face à sept chefs d’accusation particulièrement graves, à savoir :
1. Attentat
2. Terrorisme
3. Détention illégale d’armes et munitions de guerre
4. Tentative d’assassinat
5. Association de malfaiteurs
6. Meurtre
7. Financement du terrorisme
Rappelons que le 19 mai 2024, une tentative de coup d’État orchestrée par un groupe armé a ciblé le Palais de la Nation à Kinshasa. Selon les autorités, cette opération, présumée être dirigée par Christian Malanga, avait pour objectif de renverser le gouvernement en place. Grâce à une intervention rapide des forces de sécurité, la tentative a été déjouée et plusieurs suspects ont été arrêtés.
La rédaction