Une tragédie bouleversante s’est déroulée à Mbau Matété, dans la localité de Kelekele, ce samedi 14 septembre 2024. Une femme d’environ 55 ans, Madame Jeanne Mutwanga Musafiri, a été brutalement assassinée par son propre fils. Le meurtrier présumé, identifié comme Kasereka Mutwanga Héritier, a été rapidement interpellé par la police nationale congolaise du commissariat de Mbau.
Selon les premières informations obtenues auprès des autorités et relayées par des médias locaux, Kasereka Mutwanga aurait attaqué sa mère à coups de machette. Des témoins oculaires rapportent que l’agresseur lui a infligé de graves blessures à la tête, lui coupant également un bras avant de l’emporter. Des voisins choqués ont découvert la victime agonisante dans la cuisine de leur maison.
L’un des témoins, une voisine qui a découvert la scène, raconte : « Je suis allé faire paître ma chèvre. En arrivant à sa porte, je l’ai vue allongée par terre. Je suis rentrée pour avertir ceux qui étaient au baraza. Nous sommes partis ensemble. En entrant dans la cuisine, la victime respirait encore. Je suis repartie chercher un conducteur de moto-taxi, mais à notre retour, elle n’était plus vivante. Elle a été tuée à la machette, avec des plaies sur le front, en pleine tête, et une oreille coupée. Son bras avait également été emporté. C’est la première fois que je vois une telle horreur. »
D’autres témoignages recueillis sur place par nos confrères de radio Moto Butembo-Beni, indiquent que le présumé meurtrier exerçait depuis quelque temps une pression psychologique sur sa mère. Les sources locales précisent que Kasereka Mutwanga exigeait de connaître l’identité de son père biologique, une demande à laquelle sa mère semblait réticente. Selon ces mêmes sources, cette situation aurait contribué à l’aggravation des tensions entre la mère et le fils, pouvant expliquer l’explosion de violence.
Le commissariat de Mbau a confirmé avoir interpellé le meurtrier présumé et l’avoir sauvé de justesse d’une tentative de justice populaire improvisée par les habitants en colère. La police poursuit actuellement les enquêtes afin de faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ce meurtre sordide.
Des informations supplémentaires indiquent que Kasereka Mutwanga aurait des antécédents de troubles mentaux. Selon des sources proches de l’enquête, il aurait déjà séjourné par le passé dans une structure psychiatrique. Cette nouvelle donne soulève des questions quant à l’état de santé mentale de l’agresseur au moment des faits.
L’annonce de ce crime a provoqué une vive émotion au sein de la communauté de Mbau et du territoire de Beni. Les habitants, profondément choqués, ont tenté de faire justice eux-mêmes avant l’intervention rapide des forces de l’ordre.
La rédaction