Nord-Kivu : poursuite des combats dans le Lubero, les FARDC infligent des nouvelles défaites au M23-RDF

Les affrontements dans le sud de Lubero, dans la province du Nord-Kivu, entrent ce lundi 9 décembre 2024 dans leur huitième jour. Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) continuent de repousser avec succès les attaques des groupes armés, en particulier celles du mouvement terroriste M23, soutenu par le Rwanda. Selon des sources locales via la chaîne nationale congolaise (RTNC), les FARDC ont pris le contrôle de la position stratégique de l’Ep Vulanza, une école située à la périphérie de Kaseghe, après avoir intensifié leurs opérations contre les assaillants.

Les dernières victoires des FARDC sur le terrain se multiplient. Après avoir repris la localité de Luofu, qu’ils avaient perdue aux mains du M23 durant le week-end, les forces loyalistes ont une nouvelle fois contraint les terroristes à battre en retraite à Katwa, non loin de la commune rurale de Kirumba. Ces victoires sont perçues comme un nouveau revers pour les envahisseurs étrangers qui, malgré leurs tentatives de contre-attaque, semblent perdre du terrain face à la détermination de l’armée congolaise.

Le commandant suprême des FARDC, le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a réaffirmé son engagement à défendre l’intégrité du territoire congolais. Dans un contexte de forte pression internationale et de violences incessantes dans l’Est du pays, les FARDC restent plus que jamais déterminées à mettre fin à l’agression rwandaise. Alors que les combats se poursuivent, la population congolaise garde espoir qu’une paix durable pourra être instaurée dans cette région dévastée par la guerre.

La lutte contre le M23, accusé de piller les ressources naturelles de la RDC et de semer la terreur dans plusieurs zones stratégiques, reste une priorité pour le gouvernement congolais. Toutefois, l’issue de ces affrontements reste incertaine, car les milices continuent de bénéficier de soutiens extérieurs. Les FARDC, soutenues par une grande partie de la population locale, sont prêtes à en découdre afin de défendre la souveraineté du pays.

Munguiko Masudi Olivier