Depuis tôt le matin de ce vendredi 21 juin, des nouveaux affrontements ont été signalés entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, dans la région de Kanyabayonga, à la limite entre les territoires de Rutshuru et Lubero au Nord-Kivu.
Selon des sources contactées par nos confrères de Radio Okapi, trois bombes ont été larguées ce matin à Buhundu 2, causant des blessures à cinq personnes, dont un militaire, une femme et deux enfants. Les impacts de ces explosions ont suscité une vive inquiétude parmi les habitants de la région, déjà éprouvés par des semaines de tensions et de violence.
Malgré ces nouvelles attaques, les forces loyalistes ont réussi la veille à repousser les rebelles sur plusieurs axes stratégiques, notamment Rwindi-parc, Lusowa, Bulindi et Butalongola, selon les notables locaux. Ce matin, des accrochages ont encore été signalés dans les villages de Bulindi et Butalongola, situés à environ 15 km de Kanyabayonga, confirmant la persistance des combats dans cette zone clé.
Jeudi 20 juin, les villages de Kabizo, Mulimbi, Butare, Bundase et Mushababwe, situés dans le groupement de Bwito en territoire de Rusthuru, sont passés sous le contrôle des résistants wazalendo. Cette prise de contrôle marque une nouvelle étape dans le conflit, démontrant la capacité des forces résistantes à gagner du terrain face aux rebelles du M23-RDF.
Les civils continuent de subir les conséquences de ces affrontements, avec des déplacements massifs de populations et une crise humanitaire qui ne cesse de s’aggraver. Les sources locales et humanitaires confirment une situation extrêmement volatile.
La rédaction