Sept combattants du groupe rebelle M23-RDF, ont décidé de se rendre aux Forces armées de la RDC (FARDC). Cet événement s’est déroulé à Matembe, dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu.
La reddition de ces combattants a été confirmée ce mercredi 2 octobre par le Sous-Lieutenant Reagan Mbuyi Kalonji, porte-parole des opérations du Front Nord, lors d’une déclaration à nos confrères de News.cd. Les rebelles ont été présentés à la presse locale dans la ville de Beni, en présence de plusieurs hauts responsables militaires.
Selon les responsables de l’armée, cet acte de reddition envoie un message clair aux jeunes de Lubero et, plus largement, aux habitants du Nord-Kivu : le recrutement et la participation aux activités des groupes rebelles, notamment le M23, sont voués à l’échec. En abandonnant leurs armes, ces combattants ont reconnu l’inefficacité de leur lutte aux côtés de cette coalition rebelle et ont choisi de réintégrer un processus de paix.
Le Général-Major Chicko Tshitambue Jérôme, sous-chef d’état-major des FARDC en charge des opérations, supervise les efforts visant à renforcer la sécurité et à restaurer l’autorité de l’État dans les zones encore sous contrôle rebelle. L’opération « Front Nord » continue de viser la neutralisation des derniers bastions du M23 et la récupération des territoires occupés par ces groupes terroristes.
Les sept combattants qui se sont rendus seront bientôt intégrés dans le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRCS), qui vise à réinsérer les anciens combattants dans la vie civile. Ce programme, mis en place par le gouvernement, a pour but de faciliter le retour des ex-combattants à une existence normale, loin de la violence et des conflits, à en croire notre source.
Les FARDC ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leurs efforts pour protéger l’intégrité territoriale de la RDC et assurer la sécurité des populations locales. Cette reddition est perçue comme un signe encourageant pour les autorités congolaises, qui continuent de plaider pour la paix dans une région ravagée par des décennies de conflit.
La rédaction