Le boxeur congolais Gaël Assumani, surnommé « Nyama na etumba », a renoué avec la victoire en s’imposant par K.O contre l’Ougandais John Katongole, ce samedi 26 octobre à Goma. Dans un stadium paralympique comble, le pugiliste local a su faire vibrer les cœurs congolais et tourner définitivement la page de sa précédente défaite en Ouganda.
Dès le premier round, Assumani a donné le ton. À 95 % rempli, le stadium paralympique était acquis à sa cause, chaque coup porté par le champion local provoquant des acclamations passionnées. Le match a pris une tournure décisive dès les premiers échanges, lorsque le Congolais a touché l’arcade de Katongole, le forçant à saigner et à prendre ses distances. Implacable, Assumani a multiplié les assauts et envoyé son adversaire au tapis à trois reprises avant de le mettre définitivement K.O. au sixième round, pour le plus grand bonheur de ses supporters.
Assumani avait tout à prouver après sa défaite en Ouganda. Face à Katongole, classé 559e mondial dans leur catégorie, le Congolais n’avait pas d’autre option que de triompher. Avec cette victoire, il efface non seulement son précédent revers mais confirme aussi son retour en force. La performance de ce soir pourrait bien marquer un tournant dans sa carrière et renforcer son statut de figure montante de la boxe congolaise.
Dans les autres combats, la grande révélation a été Daniella Muleketsi, qui a réussi un exploit en battant la vétérane kényane Charity Mukami au terme de six rounds intenses. Augustin Mugunge a également fait honneur au public en s’imposant contre le Tanzanien Ibrahim Bongingo. Seul revers notable pour les Congolais, la défaite de Tshamala Tshambers face à l’Ougandais Paul Kyambi.
L’événement, orchestré par Nyama Boxing Promotion, a su offrir un spectacle de qualité et refléter le potentiel sportif de la région. Cette soirée de boxe marque non seulement un succès sportif pour Gaël Assumani et son équipe, mais aussi une réussite pour l’organisation, qui a permis de faire rayonner la boxe congolaise sur la scène régionale.
Abiël Bushoki