La politique de gratuité de l’enseignement primaire, promue par le président Félix Tshisekedi depuis le début de son mandat, continue de recevoir l’admiration de la communauté internationale. La récente visite en République démocratique du Congo (RDC) d’Anna Bjerde, Directrice générale de la Banque mondiale en charge des opérations, a été marquée par une reconnaissance explicite de cette initiative. Bjerde a notamment déclaré être « très impressionnée par le succès de la politique de gratuité de l’enseignement de base » en RDC, un projet qui, malgré de nombreux défis, a permis à des millions d’enfants d’accéder à l’éducation gratuite.
Dès son arrivée au pouvoir, Félix Tshisekedi a mis l’éducation au cœur de son programme, en instaurant la gratuité de l’enseignement primaire, une réforme qui vise à offrir un accès universel à l’éducation à tous les enfants congolais. Ce projet était attendu depuis longtemps, car de nombreuses familles, surtout dans les zones rurales, n’avaient pas les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école. Aujourd’hui, grâce à cette politique, des millions d’enfants bénéficient d’un enseignement gratuit.
Cette initiative est d’une importance capitale pour l’avenir du pays. En effet, avec une population jeune et en pleine croissance, l’éducation est considérée comme un levier essentiel pour le développement futur de la RDC. Bien que des défis subsistent, notamment en termes d’infrastructures scolaires, de formation des enseignants et de financement, la gratuité de l’enseignement a marqué une avancée significative.
Lors d’une rencontre avec le président Félix Tshisekedi à Kinshasa, Anna Bjerde a réaffirmé le soutien de la Banque mondiale à cette réforme éducative. Elle a souligné que l’institution internationale est prête à accompagner la RDC dans la consolidation et l’extension de ce programme. La Banque mondiale s’est ainsi engagée à soutenir des projets qui renforcent non seulement l’éducation, mais aussi d’autres secteurs essentiels pour le développement durable du pays.
La Banque mondiale joue un rôle clé en apportant des ressources financières et techniques pour la mise en œuvre de réformes structurelles en RDC. L’éducation étant un domaine prioritaire, l’appui de cette institution permet de pallier certaines des difficultés rencontrées, en particulier le manque d’infrastructures et de matériel pédagogique, qui freinent parfois l’application efficace de la politique de gratuité.
Lors de sa visite, Anna Bjerde a également pris en compte la situation sécuritaire dans l’est du pays, une région frappée par des conflits armés récurrents. Elle a exprimé la volonté de la Banque mondiale de contribuer à renforcer la résilience des populations locales à travers des projets de développement humain. En effet, dans des zones touchées par l’insécurité, l’éducation représente souvent un facteur de stabilité et de reconstruction sociale. Le soutien de la Banque ne s’arrête donc pas à l’éducation mais inclut également des initiatives visant à améliorer la qualité de vie des populations affectées par la guerre.
Le succès de la gratuité de l’enseignement primaire en RDC est largement reconnu sur la scène internationale. En misant sur l’éducation, Félix Tshisekedi a su répondre à une des préoccupations majeures de la population congolaise, tout en posant les bases d’un développement durable à long terme. Le soutien de la Banque mondiale à cette politique renforce encore la crédibilité du programme et montre que, malgré les défis considérables auxquels la RDC fait face, des progrès tangibles sont possibles.
Munguiko Masudi Olivier