Masisi : les rebelles du M23-RDF accusés de violences sexuelles et d’exactions dans le groupement Ufamandu 1

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Les rebelles du M23-RDF sont de nouveau pointés du doigt pour de graves violations des droits humains dans le territoire de Masisi. Baraka Gabriel, fonctionnaire délégué du gouverneur à Ngungu, sonne l’alarme concernant les exactions commises par ces rebelles dans les zones sous leur contrôle, en particulier dans le groupement Ufamandu 1.

Récemment, trois femmes du village de Kashukano, localité de Lufufu, ont été violées par des membres du M23-RDF. L’incident remonte à environ deux semaines et s’inscrit dans une série d’atrocités perpétrées par ces éléments armés. Selon Baraka Gabriel, les rebelles ne se contentent pas de violences sexuelles : ils sont également impliqués dans le pillage systématique des ressources minières et le recours aux travaux forcés.

« Ces trois femmes ont été victimes de violences sexuelles il y a deux semaines. Mais ce n’est pas tout : le M23-RDF vole des minerais sur les sites de Chakubangwa, Birambo, et Rubaya pour les acheminer au Rwanda via Tongo et Bunagana. Ils contraignent les mineurs à transporter leurs charges et enrôlent de force des enfants ainsi que des adultes congolais », explique-t-il.

Baraka Gabriel dénoncé également le pillage de bétail, ciblant en particulier les personnes ayant servi ou servant actuellement la République Démocratique du Congo, ainsi que des membres des communautés hutu, tembo, shi, et hunde.

Face à cette situation alarmante, ce fonctionnaire appelle la population à soutenir les mesures prises par le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général major Peter Cirimwami. Il a exhorté les civils à collaborer directement  avec les forces loyalistes pour mettre fin aux exactions commises par les rebelles du M23-RDF.

La rédaction

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